Siffleurs à fréquences extrêmement basses détectés en orbite basse : résultats de campagnes d'acquisition de la mission Swarm et perspectives d'observation ionosphérique
Pierdavide Coïsson  1, *@  , Martin Jenner  1, *@  , Gauthier Hulot  1, *@  , Louis Chauvet  1@  , Robin Deborde  1@  , Dalia Buresova  2@  , Vladimir Truhlik  2@  
1 : Université Paris Cité, Institut de physique du globe de Paris, CNRS  (IPGP)
Université Paris Cité, Institut de physique du globe de Paris, CNRS, F-75005 Paris, France
1 rue Jussieu, 755238 Paris Cedex 05 -  France
2 : Institute of Atmospheric Physics of the Czech Academy of Sciences  (IAP)
Bocni II 1401, 141 31 Prague, Czech Republic -  République tchèque
* : Auteur correspondant

Les magnétomètres scalaires absolus (ASM) à bord des satellites de la mission Swarm de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) peuvent acquérir des données en mode burst avec un échantillonnage à 250 Hz. Depuis 2019 des campagnes d'acquisition en mode burst ont été réalisée tous les mois avec les deux des trois satellites de cette constellation : Alpha (altitude orbitale autour de 450 km) et Bravo (altitude orbitale autour de 500 km). Ces satellites ont la caractéristique de dériver progressivement en heure locale (LT), environ 1 heure tous les 10 jours. Ceci a été exploité pour couvrir progressivement toutes les LT, avec l'objectif d'obtenir une couverture complète de toutes les LT pour toutes les saisons. Ces campagnes ont déjà permis de détecter plus de 90 000 siffleurs, produits par les éclairs les plus forts. Des algorithmes spécifiques ont été développés pour détecter et caractériser ces siffleurs. Un catalogue d'événements est maintenant distribué comme un produit officiel de la mission Swarm. Nous avons aussi développé une technique qui utilise les siffleurs détecter pour obtenir un nouveau paramètre ionosphérique : le Contenu Électronique Racine Total (TREC).


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